1ère partie

 

Quelle est l’identité d’un entrepreneur individuel ? Quel état d’esprit, quels comportements doit-il avoir ou développer pour se mettre à son compte et « tenir » sur la durée ? Quelles compétences doit-il activer, acquérir, maîtriser… ou déléguer pour être chef de son entreprise ?

Entrepreneur individuel dans le secteur de la formation, nous consacrons beaucoup de temps à notre métier de consultant-formateur, au détriment parfois de notre métier d’entrepreneur… car, oui, nous avons deux métiers !

 

D’après des statistiques de l’INSEE, sur les 215 000 entreprises créées en 2002 et 286 000 créées en 2006, seule la moitié continuait d’exister respectivement en 2007 et 2011. Sur les 307 478 entreprises créées en 2015, combien en restera-t-il en 2020 ? Que faut-il donc faire pour faire partie de ceux qui « tiennent la route » sur la durée en tant qu’entrepreneur individuel et comment acquérir les réflexes, les comportements ou les compétences nécessaires ?

Pour se mettre à son compte, il y a quelques pré-requis au départ…

 

Les « ingrédients » d’un bon entrepreneur individuel sont une bonne dose de confiance (en lui-même et dans la vie, pour les moments où le travail n’est pas au rendez-vous… et ça se « cultive » !), de l’énergie, de la motivation (pour aller dans des réseaux, rencontrer les prospects, etc.), de la rigueur et un travail consciencieux (c’est ce qui permet de garder ses clients !), de la curiosité (pour se tenir au courant des nouvelles technologies, des nouvelles réglementations…), une capacité à être disponible, flexible, réactif, adaptable, capable de rebondir (c’est ce qui permet de s’adapter en permanence), une bonne santé mentale et physique et une bonne capacité d’organisation (s’y prendre au dernier moment est souvent source d’un stress inutile !).

Mais, être entrepreneur individuel, ce n’est pas inné, ça se construit !

Il importe donc de se poser toutes les bonnes questions dès le démarrage (ou plus tard si on a oublié !) : qui (qui suis-je, comment me définir ? Quel est mon « plus » ?), quoi (quel est le « produit » que je vends ? Comment le rendre attrayant ?), quand (je commence quand ?), comment (avec quel statut ?), où (est-ce que je préfère travailler chez moi, dans un espace de co-working ou louer un local ? Il convient de bien mesurer pour soi les avantages et inconvénients de chacune des solutions) et pourquoi (qu’est-ce que je poursuis en me mettant à mon compte en tant que consultant-formateur ? Quel est mon but, ma finalité ?).

Danièle Simon

https://consultant-formateur-independant.org/adherents/simon-daniele-3/