Tout d’abord je tiens à dire un grand merci à chacune, chacun des administrateurs (trices) du SYCFI qui ont tour à tour acceptés de voter favorablement aux deux résolutions proposées par le Président. 1/ La création de l’antenne du SYCFI Antilles. 2/ Ma nomination au poste d’animateur de celle-ci. Merci, merci, cela fait chaud au cœur, et c’est toujours une sensation agréable que de se sentir reconnu et choisi pour une noble cause. Alors, il ne faudra pas s’étonner que mes premiers propos rédactionnels soient consacrés au Métier de Consultant Formateur Indépendant. Ce métier, je l’ai embrassé petit à petit, par touches successives, un peu comme ces toiles que l’on peint en mûrissant son inspiration en harmonie de nos sensations. C’est un beau métier, très beau métier. Quand on dit que c’est une profession libérale non réglementée, j’ai envie de dire haut et fort qu’il faut qu’elle le reste. Tout est dit dans ces quelques mots, bien sur, les chercheurs vont disséquer, analyser, mesurer, extrapoler, mais l’incontournable qui fait que ce métier est particulier, c’est cette liberté qu’il permet. Dans d’autres échanges j’aurai la capacité de développer cette magnifique notion qui, quelque part, garantie notre grande objectivité. A l’instar des papillons nous évoluons de situations en situations, aériens et légers nous nous adaptons. Discrets nous sommes avant tout des écoutants. Grâce à ce recul que nous maîtrisons, nos restitutions ont grandes valeurs pour ceux qui les mettent en œuvre. Là aussi, j’aurai beaucoup à dire sur ces notions de communication, par lesquelles tant de choses transitent. Mais aujourd’hui, je ne veux m’attacher qu’à cette description d’un métier d’avenir. Celui-ci est porteur d’échanges et de partages, de retours d’expériences multiples qui en font un véritable catalyseur d’énergie. C’est un métier souple et réactif et qui peu s’adapter à toute évolution de situation, plus rapide et plus vif que l’éclair, il voit. Autre concept ou notion dont je parlerai plus avant un jour. Il possède la légèreté de l’être si commun aux Antilles, la poétique de la créolité dans ses modes de présentation de couleurs et d’animations, et bien sur ces parfums et ces senteurs des marchés aux épices dans l’apport original qu’il  suscite  dans bons nombres d’univers moroses ou règnent la peur, l’angoisse, la défensive, l’épuisement et le découragement. Alors oui, j’aime ce métier plus que tout, vous l’aurez compris, je veux voir ces lettres de noblesse grandir, voir ces aficionados devenir de fervents représentant de cette noble profession. J’appartiendrai donc à ceux qui renforceront la reconnaissance des ces valeurs profondes que sont la liberté d’agir, l’écoute, l’observation et la vision. Voilà pour conclure, je vous adresse à tous mes plus belles salutations ensoleillées sous quelques passages de grains venteux. Là aussi, j’aurai à vous dire et à vous conter ce que les Antilles sont à mes yeux, mais nous aurons je l’espère, un jour l’occasion de vous y accueillir.