Une histoire de Big Data-dock
Bonjour chère et cher formateur créatifs,
Le monde de la formation est en ébullition avec le label qualité. Le grand méchant loup veut égorger les professionnels peu qualifiés. Nous les petits chaperons rouges, on nous demande de montrer patte blanche avec de nouvelles exigences. Nous sommes obligés d’inscrire notre pedigree sur la plateforme Datadock. Cependant, nous n’avons pas attendu ce décret et ce « Datamachin » pour être compétent et efficace !
Certains affirment même que nous faisons du travail de cochon…
Heureusement, nous n’avons pas peur d’être mangés. Par expérience, nous savons que nos clients nous font confiance ! Nos prescripteurs connaissent notre petit centre. De plus, ils apprécient nos formations de qualité que nous leur cuisinons aux petits oignons !
Les technocrates parisiens alliés des comptes (on aimerait qu’ils lisent de vrais contes !) veulent nous faire porter le chapeau des 31 milliards d’euros (vous avez bien lu, vos lunettes ne sont pas brisées !) qui seraient l’objet de toutes les dérives possibles. De Cash investigation à la Cour des comptes… tout le monde décrit des abus et des sommes rondelettes dilapidées dans… une caverne d’Ali Baba nommée France.
Nous savons assumer nos engagements puisque nous sommes responsables de tout dans notre petite entreprise
Pourtant, nous, valeureux héros, nous ne craignons pas ces nouvelles exigences et ce grand méchant Datadock qui sort ses crocs pour effrayer… des incompétents. Nous sommes même probablement les mieux placés pour mettre en cohérence nos propos avec nos actes.
Car finalement, c’est ça un « système qualité » : faire ce qu’on a dit qu’on faisait, le prouver, et tirer les enseignements de l’expérience pour faire encore mieux la prochaine fois… Et la prochaine fois, c’est demain !
Les tâches administrato-pédagogiques, nous connaissons. Depuis longtemps, nous sommes obligés de tout faire : gérer, manager, sanctionner (gentiment quand même)… et même offrir le café. Nous sommes en contact avec toutes les parties prenantes : commanditaires, stagiaires… Nous savons assumer nos engagements. En effet, nous sommes responsables de tout dans notre petite entreprise blottie dans la « forêt » loin des regards malveillants.
Un conseil, braves formateurs compétents et persévérants, réagissez sereinement. Lâchez votre mental avant qu’il libère des toxines dans vos pensées ordinairement créatives.
À bientôt, non pas au pays des histoires à dormir debout, mais dans un monde plus humain !
Un gentil formateur antidaté