Je ne sais pas si cela vous arrive aussi, mais parfois, du haut de ma grande expérience de communicante et bien que je pratique régulièrement avec plaisir les techniques que j’ai apprises, je fais encore des bourdes extravagantes et je me laisse emporter par mes émotions, ce qui se traduit par des interprétations abusives du message de l’autre ! Vous aussi vous connaissez ce sentiment de vous être laissé submerger malgré vous ? GRRR…

Et là, on a beau faire attention, rien n’y fait… c’est comme pour les dictées : à force de faire attention aux fautes, le cerveau enregistre « fautes » et on en fait plus que d’habitude !

Alors comment s’y prendre ?

Est-ce possible de rester détaché, dissocié à chaque instant ? Libérée, délivrée, comme la Reine des Neiges !!!  Est-ce réaliste d’avoir l’esprit positif 24/24 ? Et d’ailleurs pourquoi faire cet effort après tout ? L’autre n’a qu’à faire gaffe aussi !

Ces réflexions tournent et retournent dans la tête… en essayant de peser le pour et surtout le contre ! Pour autant, la situation ne change pas beaucoup.

C’est pourquoi j’ai décidé une fois pour toutes que l’erreur faisait partie de mon lot. Je suis une « être humaine » (je cite Elie Kakou), je n’y peux rien, en revanche et c’est là ce qui est important, je refuse d’entretenir des pensées parasites trop longtemps. Donc si un événement me fait bondir, j’encaisse… j’accueille dirons-nous ! Puis je dis ce que je pense et ce que je ressens à la personne concernée sans l’incriminer… J’annonce ce que je ressens à l’instant présent. Enfin, je révise ma copie et, au lieu de ruminer dans mon coin en multipliant les griefs contre l’autre, je cherche à comprendre ce qui m’arrive.

En général, ce remue-ménage relationnel prend racine dans le passé : une vieille croyance ou un vieux truc mal vécu vient de resurgir sans prévenir. Extirpées de leur tréfonds, ces reliques nocives vont tenter de vous gâcher la vie présente, mais grâce à votre vigilance, elles vont passer au ramollissoir et… finies les idées noires !
Essayez, ça fonctionne !

Profil de notre adhérente de Bretagne : Anne Stepourenko… à qui vous pouvez écrire