Colloque international des CIBC – Paris – 4 septembre 2014

Ouverture par Christian Blanckaert, président de la Fédération des CIBC.

Conférence d’introduction : “Besoins et enjeux quant aux évolutions du bilan de compétences” par André Chauvet consultant-formateur. La réflexion sur la durée des bilans, tant en nombre d’heures qu’en terme d’amplitude sur le calendrier, en a été un point principal.

ConférenceCIBC site fede nat Une norme AFNOR du bilan de compétences : pourquoi ?” par Lucie Ganzin, département Innovation Développement du groupe Afnor certification.

Mes réflexions : Pourquoi pas ? N’y a-t-il que l’AFNOR : par ex. ICPF & PSI, RP-CFI, CNC … ?

La première table ronde proposait des témoignages européens (avec traduction simultanée efficace). Ils ont permis de constater que les textes régissant le bilan de compétences en France ont été un élément de référence au niveau d’autres pays de la communauté européenne. A ce titre nous pouvons donc nous prévaloir d’une prestation aboutie et de qualité.
L’utilité en terme d’outil de GPEC a été également signifiée : l’importance d’effectuer un bilan quand on est en activité et non pas lorsque l’on a perdu son travail ou son poste.
La difficulté d’expliquer aux salariés leur propre intérêt dans une démarche de mise en place de prestations de bilan instaurée à l’initiative de l’entreprise, conduit l’entreprise à mener une information dans le temps (1 an, 1 an ½ pour une entreprise italienne par ex).

Pour la seconde table ronde “Le devenir du bilan de compétences” les intervenants étaient des représentants nationaux des organisations syndicales et patronales et des représentants de l’Etat. Animation Maryline Gesbert du Centre Inffo.

Les échanges, sans langue de bois, ont permis d’indiquer quelques points importants :
– la non prise en compte du chevauchement d’intervention entre les Conseillers Evaluation Professionnelle et les Centres Bilan de Compétences, par les membres ayant travaillé sur le projet de loi.
– A ce propos des débats de fond ont été menés, certains partenaires sociaux tenant à la pérennité, voire à la promotion, du bilan de compétences et d’autres qui voyaient probablement avec la mise en place des CEP, un moyen de s’en dispenser.
– Certains assurent que le BC ne peut s’inscrire dans le cadre du CPF, d’autres pensent qu’ils peut s’y intégrer par le biais du Socle Commun par exemple.
– Il a été noté que la réforme n’allait pas se mettre en place en un jour et que les CEP (conseil en évolution professionnelle) ne seraient donc pas rapidement en concurrence.
En revanche, de mon point de vue, l’arrêt des BC dans le cadre du CPF sera lui immédiat au 1er janvier et que les conséquences pour les CBC le seront aussi
Cf réflexion personnelle sur le Groupe Bilan de Compétences de Linked’in http://lc.cx/Pvi . Lire aussi l’article très intéressant de Franck DAMEE sur le sujet BC / CEP
– Certains pensent que les CEP seront des éléments dynamisant.

Une remarque a exprimé aussi la défiance potentielle que les partenaires sociaux pouvaient avoir vis à vis de petits intervenants potentiellement non sérieux, le “non sérieux” ayant été associé au terme d’auto-entrepreneur dans le contexte de sous-traitance (ce propos ne reflétant pas réellement, je crois, la pensée profonde du responsable syndical qui l’a énoncé. J’essaie de me mettre en contact avec lui pour vérifier). Cela reste tout de même symptomatique…

Conclusion : Faire vite pour prouver que le bilan doit s’inscrire dans le CPF comme élément professionnalisant et structurant des parcours qualifiants.
La question du montant de prise en charge dans le cas où le bilan entrerait dans le champ du CPF n’a aucunement été effleurée. La caisse des dépôts se baserait-elle sur les prises en charge des OPCA ou sur les tarifs Plan et DIF ?