Les deux dernières années ont été marquées par la réussite du lancement de l’auto entreprise.
Cette année, près de 300 000 auto entrepreneurs se sont déclarés pour goûter aux joies de l’indépendance et du développement de sa propre affaire – la moitié des entrepreneurs !
Ce résultat n’est pas étonnant quand on sait que, spontanément, une grande partie des salariés déclare rêver de devenir entrepreneur individuel. Ce regain de l’esprit d’entreprise peut-il être analysé comme un véritable mouvement de fond ou bien ne serait-il qu’un faux semblant favorisé par le statut simplifié de l’auto entrepreneur et ses promesses d’absence de risque ?
Au-delà de ce phénomène on peut légitimement se demander si créer une entreprise et la développer serait à la portée de tous, comme énoncé lors du lancement du statut.
Ne faudrait-il pas certaines aptitudes, prédispositions ou habiletés, comme l’ont démontré certains chercheurs des années 60 aux années 80 ? Mais à la lumière d’une mortalité encore importante des jeunes entreprises (1 sur 2 ne passe pas le cap des 5 ans), on devrait plutôt chercher ce qui permet d’expliquer la pérennité. A ce moment là, on pourrait réellement invoquer des compétences d’entrepreneur, à l’instar de tout professionnel, qui permettraient la réussite et le développement de l’entreprise, plus particulièrement la TPE qui représente 94 % des entreprises françaises.
Pour s’intéresser à l’entrepreneur, on retiendra la définition de Gartner (1990) : « individu qui engage une quelconque action en vue de la création ou l’établissement d’une entreprise ou d’une organisation »
Si pendant des années, on a présenté l’entrepreneur comme une sorte d’aventurier visionnaire, doué de caractéristiques intrinsèques spécifiques, de nombreux chercheurs ont infirmé cette thèse en montrant que de réelles compétences étaient nécessaires à l’entrepreneuriat.
Ainsi, un référentiel pourrait émerger, mais avec quels contours et comment le mettre en place ? Comment ensuite développer ces compétences ?
Après avoir démontré que l’entrepreneuriat est un véritable métier, dont on a pu penser qu’il s’appuyait sur des traits personnalité de l’entrepreneur (1)…mais qui justifie une approche par les compétences (2), nous montrerons qu’il faut développer celles-ci dans une optique de pérennisation de l’entreprise (3).
Ce sont les questions auxquels Stéphane Jacquet, adhérent SYCFI tente de répondre dans le document étayé qu’il vous propose de télécharger :