Consultant-Formateur Indépendant, tenez la route dans la durée tout en préservant votre écologie personnelle ! (2ème partie)
Nous avons terminé le 1er article sur les 5 questions à se poser au démarrage, mais une autre question s’impose aussi : combien ! Même si cela paraît trivial, il convient de connaître et d’assumer sa valeur en €, car nous sommes le « produit » que nous vendons ! Alors que je me mettais à mon compte, à 26 ans, un ami de mes parents m’a tout de go posé la question « combien tu vaux ? »… J’ai été troublée et la question m’a marquée… Depuis, il m’est arrivé de faire le choix de « petits boulots » plutôt que d’accepter des prestations à un tarif qui ne me paraissait pas digne d’un(e) professionnell(le)…
Nous devons également apprendre à argumenter afin de valoriser ce que nous apportons au client, en termes de caractéristiques, d’avantages et de bénéfices, tout comme un commercial qui vend son produit.
Répondre à cette question du « combien » implique aussi de savoir estimer son temps !
En effet, nous vendons du temps, et nous devons pouvoir quantifier le temps passé sur nos diverses tâches, et pas seulement celles liées à la préparation de la formation… Il y a aussi entre autres les tâches administratives et financières y afférentes, (à commencer par la rédaction annuelle du BPF !) ! Mais c’est sans compter le temps que l’on a passé en formations diverses et variées pour pouvoir mieux répondre à la demande de notre client… Outre que c’est toujours risqué, s’y rendre au dernier moment ne permet pas vraiment de comptabiliser le temps passé…
Est à comptabiliser aussi un temps Indispensable : celui des temps de ressourcement pour prendre soin de soi ! La France est au 51è rang mondial dans le classement du bien-être global, et une enquête INSERM montre qu’en termes de stress, il y a de grandes similitudes entre salariés et entrepreneurs libéraux… Serions-nous auto-maltraitants ?
Or tendu, crispé, sous pression, énervé, on vend moins bien, on répand du stress, on fait plus d’erreurs, on fait moins bien passer ses messages et on manque de patience avec son groupe ! Équilibrer sa vie privée et sa vie professionnelle est donc de la plus haute importance, ce qui demande de savoir gérer son agenda, de prévoir, prioriser, planifier, contrôler et d’éviter ainsi les tensions externes et internes qui freinent et qui nuisent à la santé. De petits gestes suffisent souvent (temps de respiration et/ou de méditation, étirements, etc.), de même que le maintien d’activités pour soi, permettant de ne pas se perdre dans le travail…
Danièle SIMON