Les réactions après les attentats terroristes révèleraient-elles la place faite aux émotions dans les entreprises ? celle faite aux RESSOURCES HUMAINES ? à l’élaboration de la pensée ? au collectif citoyen ?…
Des critiques s’expriment sur la façon dont les entreprises ont accueilli leurs salariés ce lundi 16 nov : SMS inquiet pour vérifier si “tout va bien” dès le we ? Temps de parole entre collègues le lundi matin et minute de silence ? … ou activité ordinaire, sans la moindre expression d’un ancrage dans la Cité ?…
Il semblerait que toutes les directions d’entreprises n’aient pas eu la réaction attendue. Cet article de L’Express résume le clivage.
Et du côté des CFI ?
Les formateurs qui animaient des sessions présentielles lundi ont sans aucun doute mis de côté le “programme” et permis l’expression de la tristesse profonde, des peurs ; les téléphones sonnaient parfois et il devait être délicat de les faire éteindre. Impensable de faire “comme si de rien n’était” non ?!
Mais jusqu’où aller dans les prises de parole ? Permettre seulement le registre émotionnel ou susciter une réflexion collective ? Et si quelqu’un dérapait, exprimait des amalgames, comment réagir ?… “Est-ce mon rôle que d’aider cette réflexion là ? Avec quelle légitimité, quelles grille de lecture ?”
Des formateurs ont été confrontés à ces doutes, ces jours-ci.
Comment avez-vous réagi si vous étiez dans cette situation ? et même sans cela, quel type d’action serait adapté à nos métiers, d’après vous ?
Merci de partager votre expérience ici. Notre profession s’enrichira de vos propos.